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ILLUSTRATIONS.
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1ers. Coupables : Les hommes de couleur nommés par la dépofition d'Ogé. 2 . (et au moins autant s'ils ne font plus) Le Confeil du Cap, qui a ofé faire éxécuter Ogé, et qui a gardé le fecret fur fes de polirions fi interreffantes. 3. Le Général Blanchelande et tous les chefs militaires qui non pas fait arrêter fur le champ toutes les perfonnes de Couleur nommes par Ogé et ne les ont confrontes avec leur accufateur. Mais non: on a precipité l'éxécution du malheureux Ogé ; on a gardé un fecret dont la publicité fauvoit la Colonie. On a laiffé libres tous les chefs des révoltés; on les a laiffé pour fuivre leurs projets deftructifs. Si les Chefs militaires, le confeil, les magiftrats civils, avoient fait arrêter au mois de Mars 1791, les mulâtres Pinchinat, Caftaing, Viard, et tous les autres, ils n'auroient pas pu confomer leur crime le 25 Août fuivant. Les Régimens de Nor mandie et d'Artois qui venoient d'arriver de France, etoient affés forts pour arrêter tous les gens de couleur coupables, et s'ils ne l'avoient pas été, et que ce fut le motif, qui eut em pèché Blanchelande d'agir, pourquoi Blanchelande envoya tíl, au mois de Mai 1 7 9 1 , des troupes de lignes que lui envoyoit de la Martinique, M . de Behague ? La férie de tous ces faits prouve évidement la coalition des contre révolutionaires avec les Mulâtres, dont ils ont été la d u p e , et la victime après l'arrivée des Commiffaires Polverel et Santhonax. CHAP.
CHAP. IV. p. 49.