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de
Vincent
Pinson,
Ferrolles voit, comme les Indiens,
un
Oyapoc, après lequel il trouve immédiatement l'Araguary. Il pousse plus loin sans trouver davantage de Vincent Pinson, et arrive dans cette recherche au Couroupatcoua
(Curupatuba),
où ressenties notions certaines qu'il possède. Une
autre
considération
encore exclut l'Oyapoc, du cap
d'Orange. On ne rencontre aucun texte appliquant le nom de cette rivière aux terres qui l'avoisinent. L e véritable Oyapoc au contraire, celui qui est “au-deçà du Cap de N o r d ” , fournit à Mocquet le nom de terre de Y a p o c o ,
à Ferrolles lui-même
celui de l'île d'Ayapoc, cette île qui, comme nous le verrons plus loin ( c h . XIII), n'est pas, ainsi que voudrait le faire croire Da Silva, l'île de Marajo, mais bien le delta de l'Araguary. C o m m e commentaire de la lettre de Ferrolles de 1 6 9 8 , l'Exposé Brésilien, à la suite de Da Silva , reproduit une mention empruntée à l'ouvrage du vicomte de Santarem (1) et qui est ainsi conçue : “ A n n é e 1 6 9 9 septembre tions adressées par le Gouvernement
Dans les instruc
français au Gouverneur
de Cayenne, il lui a été ordonné de s'informer dans le plus grand détail des titres qu'avaient les Français pour pouvoir naviguer sur l'Amazone, afin que l'on pût les opposer aux Por tugais qui disputaient, à la France le droit de naviguer sur ce fleuve, Ces
prétendant
réduire
ses limites
à l'Oyapoc. ”
derniers mots, que le Brésil a imprimés en italique, exis
teraient réellement, que nous ne nous en sentirions point ac cablés; ils s'expliqueraient fort bien par cette raison
qu'on
aurait envisagé ici l'Oyapoc du cap de Nord dont nous eu voulions pas alors, revendiquant la rivière m ê m e des Amazones.
(1)
Mémoire Brésilien, page 135.