Réponse du gouvernement de la république française au mémoire des Etats-Unis du Brésil.

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-( 6 9 )

Ouyapoque,

marquant ainsi par l'emploi de deux dénominations

différentes, qu'il existait deux rivières parfaitement quoique désignées d'un

distinctes,

nom qui pouvait prêter à la

confu­

sion. Nous prions l'arbitre de ne pas s'en tenir à nos observations sur ce point essentiel et de vouloir bien comparer le texte table de la dépêche de Ferrolles avec les traductions qu'on en a données. er

Nous le prions également de se reporter à celle du 1 juillet 1697

(1)

que nous avons déjà p u b l i é e . Cette lettre était une

nouvelle sommation intimée à Albuquerque d'avoir à cesser sur la rive gauche, dont le roi de France se déclarait le légitime souverain, des incursions que celui-ci était décidé à regarder comme

une

déclaration

de guerre

et à réprimer en consé­

quence. Cette mise eu demeure était la dernière. Dès l'année suivante, Ferrolles venait restaurer l'autorité du roi son maître jusqu'au bord m ê m e de l'Amazone et s'emparait du fort de Macapa qui avait été commencé en 1 6 8 8 et du fort de Parou qui avait été édifié cinq ans après. L'exécution était complète. C'est en vain que l'on essaye de la diminuer en faisant remarquer que rien ne fut entrepris contre le fort du Rio N e g r o , car ce fort n'était qu'une case de paille où Ferrolles ne pouvait vérita­ blement pas voir un fait d'occupation. La pièce à laquelle nous empruntons est le rapport en date du 2 0

ces dernières données (2)

juin 1 6 9 8 . Ce document nous

a déjà fourni la preuve que les Français avaient eu ancienne-

[ 1 )

(2)

Documents français, page 1 2 2 . Voir

aux Documents brésiliens, page 3 5 .


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