—(52)•«-*— les plus favorables pour, Je là, rayonner sur le reste, ou main tient ses droits sur l'ensemble. A u début d'une colonisation et quand il s'agit de pareils espaces, une possession, pour être respectable, n'a pas besoin de comprendre toute l'étendue de la côte. L e plan primitif nous faisait tenir droite de l'Amazone par
la position
les pays de la rive
fortifiée de l'île de M a
ranhào et ceux de la rive gauche par la position fortifiée de l'ile de Cayenne. Maranhâo p e r d u , la rive droite nous échappa; mais C a y e n n e , de plus en plus d é v e l o p p é , devint alors notre base d'opérations et suffisait à garder la rive gauche; Ferrolles le fit bien v o i r aux Portugais. Est-il exact, d'ailleurs, qu'il n'y ait pas eu d'actes de posses sion faits par la France au bord de l'Amazone? On veut que pas un seul Français ne se soit montré alors dans la Guyane. Mais que fait-on de l'expédition de La Ravardière en
1604
au pays
d ' Y a p o c o , près du cap de Nord? Que fait-on de cette affirmation de F e r r o l l e s que «c'est elle apparemment (la Compagnie du cap de Nord de 1 6 3 3 ) qui s'était établie à M a c a p a » ? En r a p portant
cette affirmation
on ne craint pas d'avancer que
Ferrolles l'a supposé, sans aucune raison. 11 d é c o u l e , au con traire, de son récit, qu'on essaye inutilement de dénaturer, que cette circonstance
lui fut confirmée non seulement par
les
Indiens, mais encore par le commandant portugais de Macapa. lorsqu'il fut le prendre. Il lui avait été raconté d'autre part par M. de Gennes. qui le tenait du sieur R o b i n , que ce fort avait été bâti par le p è r e de ce dernier, l'un des associés de l'an cienne Compagnie du cap de Nord(2). Ce qui rend cette asser-
( 1 )
Mémoire brésilien, page 82, note 2.
(2) Archives coloniales, C
1 4
, vol. I V , fol. 1 6 .