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pori, et aujourd'hui Jaca, est formellement reconnue. (Pages
121-122.) Après avoir pris acte de ces constatations, examinons c o m ment naît la confusion, comment elle s'étaye graduellement de textes qui n'ont avec les événements aucun rapport et c o m ment, en se développant successivement, en s'imposant
en
quelque sorte par le jeu des homonymies géographiques, elle aboutit à cette affirmation inconciliable avec la réalité des faits : “ L e s Portugais avaient expulsé les Hollandais du littoral com pris entre le Mayacaré et et le Cassiporé.” ( N o t e , page 108; note et page 128.) Le mémoire brésilien détaille longuement les campagnes des Portugais contre les Hollandais et les Anglais établis sur la rive gauche de l'Amazone, ce qui nous amène à l'année
1646.
Au cours de ce récit, il est constaté incidemment (page 80) que les Hollandais, chassés de l'Amazone, avaient été se fixer
sur
la rive gauche de l'Oyapoc où l'amiral Lucifer les trouva en 1627. L'incident est, en effet, relaté par de Laet. Mais il n'ap paraît nulle part que cet établissement ait jamais été atteint par les Portugais. On veut sans doute préparer le lecteur à la pensée que les Portugais, qui pourchassaient
si vaillamment
les Hollandais, pouvaient bien avoir été les relancer jusqu'au cap d'Orange. Bientôt, en effet (page 8 9 ) , les ambiguïtés se multiplient. C'est ainsi que nous y lisons qu'en 1646,
les Brésiliens par
tirent du Para sous la conduite d'Azevedo, "pour aller déloger les Hollandais d'un poste fortifié
qu'ils occupaient
entre le
Mayacaré et le Cassiporé, ou Cachipour, sur le littoral que la France réclame maintenant du Brésil”. Or nous verrons tout à l'heure que le fort hollandais est au Mayacary du Sud.