Réponse du gouvernement de la république française au mémoire des Etats-Unis du Brésil.

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V TRACÉ

DE

LA

SOLUTION

INTERMÉDIAIRE.

Il nous reste à parler du tracé qui répond à la solution intermédiaire prévue dans le dernier paragraphe de l'article 2 . Quelques mots nous suffiront. On se rappelle qu'à partir de la source principale de la rivière adoptée c o m m e étant le Japoc ou Vincent Pinson jusqu'à la frontière hollandaise, l'arbitre peut assigner comme limite la ligne du partage des eaux du bassin des

Amazones q u i , dans cette r é g i o n , est

constituée dans

sa presque totalité par la ligne de faite des monts T u m u c Humac. Cette ligne de partage des eaux se continue ensuite par le contrefort qui, descendant vers le Sud, sépare le bassin de l'Amazone de celui de l'Araguary et enveloppe tous les affluents de ce dernier cours d'eau. La preuve qu'on a bien entendu comprendre tous les affluents dans cette solution, c'est qu'on n'a plus parlé ici de la branche principale. Une autre preuve encore plus décisive ressort de cette circonstance q u e , le fond de cette solution, c'est de prendre comme séparation la ligne de partage des eaux du bassin des Amazones. Cela exclut la possibilité d'adopter, c o m m e continuation des T u m u c - H u m a c , le renflement de terrain qu'on rencontre plus à l'Est et qui descend ensuite vers le Sud par une série plus ou moins intermittente d'élévations. Cette l i g n e - l à , c'est la ligne de partage des eaux du bassin de l'Araguary d'avec les bassins côtiers. Ce n'est donc pas la ligne prévue par le traité d'arbitrage. C'est sur les données ci-dessus qu'est construit le tracé de la solution intermédiaire, dont nous avons figuré sur la carte n° 2


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