-(386) -
bases sur lesquelles devait reposer une parallèle qui, partant de la source de l'Araguary, voudrait suivre les sinuosités de l'Amazone. Nous avons appliqué ces bases à l'éventualité ( a d mise tout à fait h y p o t h é t i q u e m e n t ) que le point de départ de vrait être là où M . Braga Cavalcante place la source principale. C'est à cette éventualité que répond le tracé désigné par
une
ligne vermillon sur notre carie n° 1 .
IV TRACE
DE LA L I M I T E
INTÉRIEURE REVENDIQUÉE
PAR LA
FRANCE.
L a discussion des tracés que nous venons d'examiner nous a amenés à raisonner momentanément c o m m e si la source de l'Araguary se trouvait r é e l l e m e n t au nord. Mais, i n d é p e n d a m ment des objections d'autre nature qu'elle appelle et que nous avons déjà indiquées, cette donnée serait-elle, en e l l e - m ê m e , compatible tant avec le texte du traité d'arbitrage qu'avec, le traité d'Utrecht? Nous croyons avoir démontré que le Vincent Pinson historique, dont on a entendu dans cet acte faire la sé paration
des deux
Etats,
apparaissait aux deux contractants
comme un cours d'eau situé à la hauteur du cap de Nord et se dirigeant vers l'ouest. Et l'article 2 du traité d'arbitrage porte en effet que la l i mite intérieure doit
commuer
par l'ouest,
parallèlement à la
rivière des Amazones jusqu'à la rencontre du Rio Branco. C'est en se conformant à c e s données, qui déterminent dans ses conditions essentielles la direction imposée à la limite i n t é rieure,
qu'a
été établi schématiquement le tracé
représenté
par une ligne verte sur la carre n° 2. 11 est vrai q u e , à considé rer l e s éléments du système fluvial d e l'Araguary, lois qu'ils sont