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ce cas, que le cours d'eau dont il s'agit devint la frontière jus qu'à sa source et non pas seulement jusqu'au parallèle de 2° 24, car le traité d'Utrecht, dont l'article 8 doit être la base de la délimitation à intervenir, n'a pas n o m m é et n'a pas m ê m e prévu ce parallèle. Pour répondre à cette lin de non-recevoir, le M é m o i r e b r é silien
(1)
a mis en avant une explication qui ne nous paraît pas
résister à l'examen des textes. 11 allègue que le traité d'Utrecht
limite
n'ayant désigné aucune
intérieure
complétant vers l'ouest
celle du Japoc ou Vincent Pinçon, " ce fut pour suppléer à cette omission q u e , dans la convention de Paris du 28 août on a adopté le parallèle de 2 322
e
0
1817,
24' nord depuis l'Oyapoc jusqu'au
d e g r é de longitude Est de l'île de F e r , soit 58 degrés de
longitude Ouest de P a r i s » . Ce
système a contre lui tout à la fois l'acte de 1 7 1 3
convention de 1 8 1 7 .
L e traité de 1 7 1 8 ,
une limite astronomique;
et la
en effet, n'a pas fixé
il a préféré une limite naturelle,
celle de la rivière Japoc ou Vincent Pinson, et non pas l ' e m bouchure, mais le cours entier de cette rivière. C'est ce que Da
Silva
l u i - m ê m e n'a
très nettement " Le
admis
parallèle de
pas
contesté,
et
ce
qu'il a m ê m e
(2)
.
2
0
24 de latitude septentrionale, d i t - i l ,
comme le montre la neuvième lecture, paragraphes 931 à livre au
Brésil le versant
936,
septentrional de la chaîne T u m u -
c u m a q u e , et peut-être m ê m e quelque chose de plus. T e l l e n'est pas et telle ne pouvait être l'intention du traité d'Utrecht.
(1) Page 1 1 . (2) L'Oyapoc
et l'Amazone,
t.
I . § 9 2 7 et suivants; t. I I , § 2 6 1 7 à 2 , 6 2 5 .