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minutes au nord de l'équateur." Il s'agit de démontrer
que.
lorsqu'il a parlé de 1° 3 o ' , il a voulu dire 4° 3 o ' . L'auteur brésilien tente cette démonstration
et, après avoir accumulé
différentes circonstances plus ou moins étrangères à la ques tion, il arrive à conclure que cette latitude de 1° 3 o ' est é v i demment une faute d'impression et qu'au fond Berredo était d'accord avec M . de B u t e n v a l , pour donner à la rivière du cap d'Orange la latitude de 4° 3 o ' . C'est vraiment une façon trop commode de supprimer une contradiction embarrassante. S'il y avait eu une simple erreur d'impression, pourquoi tout au moins ne l'aurait-on pas corrigée dans la nouvelle édition publiée à Maranhào m ê m e , en
?
Parmi tous les raisonnements qu'on accumule, à ce sujet et que
nous laissons à l'arbitre
le soin de j u g e r , il en est
un
pourtant qui appelle une explication. L'auteur essaye de mettre Berredo en contradiction avec lui-même en prétendant qu'il place le cap de Nord à la latitude de 2 ° 40'. Il parvient à ce résultat à l'aide d'une traduction où l'on fait dire à Berredo que Pinson et ses compagnons découvrirent
à cette hauteur
un cap qu'ils appelèrent dos F u m o s et q u i , pour Da Silva, est le cap de N o r d ( n °
2364).
Suivant nous, la traduction donnons ci-dessous(
( 1 )
Annaes historicos
1)
du récit de B e r r e d o , dont nous
le texte portugais, doit être ainsi rétablie :
do Estado do Maranhao,
p. 3 et 4 : " Correndo à costa
ao poente, entrarâo na boca formidavel do grande rio das Amazonas que a sua justissima admiraçao intitulon mar doce. e repassando a linha para a parte do Norte. na altura de dous graos e quarenta minutos. (descobrirao o cabo a que dondo entâo 0 mesmo nome delle he conhecido hoje tambem
pelo dos Fumos : que
dobrando ouïra vez ao poente. em distancia de quarenta leguas, entrarâo em hum rio aque Vicente Yanes Pinçon deu o seu nome e appelledo ultimo que aiuda se conservao. "