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donnée du mot Du
Brest
(nos 1557 à 1590). Jean de L a e t , Pierre
V a l , Nicolas Sanson et Guillaume Sanson attestent l'exis
tence, sur la rive gauche de l ' A m a z o n e , d u n e île ou rivière qui portait le nom de
Brest.
Ce nom d'origine française, et témoi
gnant de l'existence d'un
ancien établissement français, gène
l'écrivain brésilien. Pour résoudre la difficulté, il affirme que ce
Brest est anglais, Breast qui veut dire
nom de
du mot
que c'est l'ancienne
orthographe
" sein " C o m m e on pourrait lui
opposer le nom de notre grand port militaire, il tient à réfuter par avance l'objection, et il répond que " ce furent les Anglais sans doute qui donnèrent à la meilleure rade de France le nom de B r e s t » ! Nous avons rapporté ce raisonnement pour qu'on pùt l'apprécier; on n'attend certainement pas de nous que nous le
discutions. Un
certain nombre de Portugais et de Brésiliens ont admis
qu'il fallait distinguer le Vincent Pinson d'avec l'Oyapoc du cap d'Orange. Le publiciste brésilien compte jusqu'à trois cartes et neuf textes dans ce sens. Son calcul n'est pas exact. Si l'on veut bien consulter nos observations sur l'Atlas b r é s i l i e n , on verra que le nombre des cartes portugaises qui donnent raison à la France est bien autrement considérable. Mais m ê m e ainsi réduite Da
en n o m b r e , l'existence de ces dissidences préoccupe
Silva, et il entreprend d'affaiblir l'autorité qui s'attache à
leur témoignage. Parmi les Portugais, auxquels il s'attaque, ligure en p r e mière ligne B e r r e d o . Gela se conçoit. Gouverneur du Maragnon après le traité d'Utrecht, B e r r e d o à écrit, dans un livre longuement m é d i t é , que le domaine de l'Etat portugais
et
l'Amérique portugaise se terminent « à la rivière de V i n c e n t Pinçon que les Français appellent W i a p o c , un degré
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