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lisées « d u costé de la rivière des A m a z o n e s » . Ils n'ont point dépassé alors la position fortifiée qu'ils ont occupée d'une ma nière intermittente sur l'Araguary.
Après la longue énumération de ces soixante-trois Da
titres,
Silva trouve sa démonstration insuffisante et il entreprend
alors toute une série nouvelle de dissertations complémentaires. Nous ne jugeons pas indispensable de le suivre dans tous les détails où il a estimé utile d'entrer. Nous croyons faire assez en nous attachant aux points principaux. Tout d'abord, nous prenons acte d'une déclaration faite par le Brésil, dans une note ajoutée à la page 3 1 6 . « L ' i m p o r t a n t , dit
cette n o t e , est de déterminer la position du Vincent Pinson
ou
Y a p o c , de l'article 8 du traité de
1 7 1 3 . »
Nous sommes d'ac
cord, sur ce point, que c'est à 1713 qu'il faut remonter pour déterminer l'emplacement du Vincent Pinson. Nous constatons également q u e , pour Da Silva, qui accu mule à cet égard de nombreux témoignages et qui n'est n u l l e ment contredit par le Brésil, la pointe Jupaty formait incontes tablement au m o m e n t du traité d'Utrecht la borne occidentale de
l'Amazone ( v o i r notamment les nos 2481
et
2484).
C'est
une nouvelle réponse à la théorie brésilienne qui voudrait pro longer jusqu'à l'île de Maraca l'embouchure du grand fleuve.
Nous croyons encore devoir examiner, puisque le Brésil se l'est appropriée, une explication du m ê m e auteur, qui est v r a i ment caractéristique. On aura remarqué que sur certaines cartes se trouve indiquée au nord et près de l'embouchure de l'Amazone une
Pinis
baya,
bay
ou
baye,
là où précisément les cartographes
précédents placent le Vincent Pinson. T h . de Bry l'orthographie