- (359 ) montrer que c'est une erreur, dans l'article VIII du traité d'Utrecht, d'avoir confondu l'Oyapoc de la Guiane avec la rivière de V i n ce ni
Pinson . . . "
58
e
TITRE
DU
BRÉSIL.
Acte de Vienne.
— L e traité de Vienne
relate la prétention des Portugais d'avoir toujours considéré la e
limite de l'Oyapoc, entre le 4e et le 5 d e g r é , c o m m e celle qui avait été fixée à Utrecht. C'est là une affirmation très inexacte, mais en tout cas unilatérale. Cette énonciation du Portugal avait si peu de valeur en soi que le paragraphe 2 du m ê m e article la tient, en fait, comme inexistante, et stipule qu'on procédera, aussitôt qu'il sera pos sible, à la fixation définitive des limites. L a France n'a
pas
adhéré à cette affirmation ; car notre adhésion eût supprimé toute question de délimitation et l'on voit, au contraire, qu'il doit y être procédé en recherchant le sens précis du traité d'Utrecht. Dès
lors, il n'y a là qu'une réserve banale et sans portée et qui
trouvait par avance un démenti bien accablant dans les notes officielles
des représentants du
Portugal proclamant
que le
Vincent Pinçon et l'Oyapoc du cap d'Orange étaient deux ri vières différentes et éloignées l'une de l'autre.
59 —
e
TITRE
L'auteur
DU B R É S I L .
Mémoires
du général
Freytag,
en
1824.
brésilien commence par nous dire que ces m é
moires, qu'il invoque c o m m e un titre, ont été justement qualifiés de
« t r è s médiocre r o m a n » . A l o r s , pourquoi s'y
appesantir?
C'est, nous dit-il, parce que cet ouvrage a été enrichi de notes d'un grand intérêt et qui témoignent, de la part de leur auteur, d'une
connaissance
approfondie
de tout ce qui à rapport
à lu
Guyane.
Voyons donc l'appréciation de cet annotateur. 11 nous dit que :