Réponse du gouvernement de la république française au mémoire des Etats-Unis du Brésil.

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fleuve au

(

)

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des amazones ? Nous ne l'apercevons pas. Il nous semble

contraire

que ces instructions

montrent

clairement

dans notre pensée la ligne de démarcation établie en devait être très voisine de ce

que 1713

fleuve.

Nous avons déjà parlé p r é c é d e m m e n t (chapitre X ) de ces instructions données à l'ingénieur Mentelle. On n'a pas oublié qu'il lui était recommandé « d e s'écarter le moins possible de la ligne parallèle à l'Amazone, afin de remplir le plus exacte­ ment possible l'esprit du t r a i t é » . On voit que notre préoccupa­ tion principale était d'appliquer

scrupuleusement

et intégra­

lement le traité d'Utrecht. On voit également que pour obéir à ce traité il nous paraissait nécessaire d'adopter un cours d'eau très voisin de l'Amazone. L'argumentation de l'auteur brésilien est d'autant plus in­ compréhensible qu'il avait dit lui-même (n° 4 5 3 ) que Simon Mentelle plaçait la délimitation au tronc de l'Araguary (1).

55°

TITRE

DU B R É S I L .

Traité

de 1797.

— Ce traité, ou plutôt

ce projet de traité intervient ici comme exemple des variations de la France qui y a admis le Carsevenne c o m m e la limite d'Utrecht. Il ne prouve en réalité que deux choses : d'abord, que l e Portugal n'a pas m ê m e essayé de soutenir que la rivière designée était celle du cap d'Orange et qu'ensuite,

pour nous

faire accepter le Carsevenne, on a dû le revêtir du

nom de

Vincent Pinson. Pour faire

passer son

raisonnement,

Da

Silva

ajoute

« Rappelons-nous le titre 43. L a Martinière avait assuré,

Ce mémoire de Mentelle est à la Bibliothèque de la marine.

: en


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