—
fleuve au
(
)
356
—
des amazones ? Nous ne l'apercevons pas. Il nous semble
contraire
que ces instructions
montrent
clairement
dans notre pensée la ligne de démarcation établie en devait être très voisine de ce
que 1713
fleuve.
Nous avons déjà parlé p r é c é d e m m e n t (chapitre X ) de ces instructions données à l'ingénieur Mentelle. On n'a pas oublié qu'il lui était recommandé « d e s'écarter le moins possible de la ligne parallèle à l'Amazone, afin de remplir le plus exacte ment possible l'esprit du t r a i t é » . On voit que notre préoccupa tion principale était d'appliquer
scrupuleusement
et intégra
lement le traité d'Utrecht. On voit également que pour obéir à ce traité il nous paraissait nécessaire d'adopter un cours d'eau très voisin de l'Amazone. L'argumentation de l'auteur brésilien est d'autant plus in compréhensible qu'il avait dit lui-même (n° 4 5 3 ) que Simon Mentelle plaçait la délimitation au tronc de l'Araguary (1).
55°
TITRE
DU B R É S I L .
Traité
de 1797.
— Ce traité, ou plutôt
ce projet de traité intervient ici comme exemple des variations de la France qui y a admis le Carsevenne c o m m e la limite d'Utrecht. Il ne prouve en réalité que deux choses : d'abord, que l e Portugal n'a pas m ê m e essayé de soutenir que la rivière designée était celle du cap d'Orange et qu'ensuite,
pour nous
faire accepter le Carsevenne, on a dû le revêtir du
nom de
Vincent Pinson. Pour faire
passer son
raisonnement,
Da
Silva
ajoute
« Rappelons-nous le titre 43. L a Martinière avait assuré,
Ce mémoire de Mentelle est à la Bibliothèque de la marine.
: en