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C'est toujours la m ê m e phrase et extraite du m ê m e dictionnaire qu'au
e
titre 3 8 . Seulement c'est une autre édition. Etait-ce
suffisant pour y voir un titre de plus en faveur du Brésil ?
48e
TITRE
DU
BRÉSIL.
Mémoires
de Malouel.
—
Suivant Da
Silva. " M . Malouet,. autorité irrécusable, a révélé au m o n d e , en
1 8 0 2 , q u e , jusqu'en
1776,
le Gouvernement
français,
d'accord avec le Gouvernement portugais, considéra c o m m e limite d'Utrecht l'Oyapoc, la rivière du cap d ' O r a n g e » . 11 est pour le moins excessif de dire que jusqu'en 1 7 7 6
la France
a considéré la rivière du cap d'Orange c o m m e la frontière et de
prêter cette pensée à Malouet qui ne veut m ê m e pas qu'on
puisse « p a r a î t r e douter de la légimité de nos d r o i t s » . En ce qui touche la prétendue adhésion du Gouvernement français, il n'y a qu'à se reporter au tome I Da
e r
de l'ouvrage de
Silva l u i - m ê m e ( p . 1 0 2 ) où il énonce que le secrétaire
d'Etat de la marine de F r a n c e , M . de Maurepas, avait, « le 3o
septembre 1 7 8 2 ,
recommandé au gouverneur de Cayenne
de se souvenir que le cap N o r d était la principale l i m i t e » . Pour ce qui est de la situation de fait des Portugais au nord de
l ' A m a z o n e , après le traité d'Utrecht, Da Silva est encore e r
très intéressant à consulter. 11 dit ( p . 1 0 0 du tome I ) ,
juste
ment à propos des mémoires de Malouet : « M. Malouet affirmait au Gouvernement que les Portugais avaient établi des postes et des missions entre le cap du Nord et le cap d ' O r a n g e ; mais il est certain que cette côte avait été laissée par eux sans aucun établissement, et m ê m e sans aucune surveillance. Les Portugais n'avaient occupé que l'Amazone à partir de Macapa, et puis le Rio Negro et son affluent le Rio Branco. M . Malouet prenait comme établis sur le bord de la m e r les postes et les missions