(348) faire,
grâce à l'intervention
d'un
père de la Compagnie de
Jésus, et touché de cette amende honorable, il ajoute : «J'en fais u n e , moi aussi, en
témoignant mes regrets d'avoir m é 1
connu, en 1 8 5 1 , ce beau caractère( ).» Il est impossible d'ac cueillir cette l é g e n d e . L'appréciation émise à l'encontre
des
prétentions du Para est le résultat des explorations et des o b servations personnelles de L a Condamine au cours d'un long et laborieux v o y a g e ; elle fait partie d'un de
travail scientifique
plus de 2 1 6 pages i n - 8 ° ; elle a été lue devant l'Académie
des Sciences; elle a été reproduite dans deux éditions succes sives, en 1715 et en 1 7 4 9 .
Elle
ne
peut
être mise en compa
raison avec un article de dictionnaire, article s o m m a i r e , hâtive ment fait ou c o p i é , qui porte bien le nom de La C o n d a m i n e , mais qui a pu échapper à son attention ou à celle du secré taire qui l'a r é d i g é . Si cette contradiction apparente portée
d'une rétractation,
avait la
La Condamine aurait assurément
pris soin de l'expliquer en donnant ses motifs. Voilà l'explication qui s'offre tout naturellement à l'esprit. Qu'y oppose Da Silva? Il
exhibe une
chronique manuscrite
après l'année 1 7 5 7
composée, nous d i t - i l ,
par le procureur général des Jésuites du
Maranhâo conquistado pelos Religiosos da Companhia
Maragnan et intitulée :
Coroa
de Portugal
a Jesu Christo e à de Jesus. D'après
celle chronique, peu de temps après la publication de sa Rela tion, L a Condamine ayant
eu
connaissance
qu'il venait de
paraître un livre de B e r r é d o , contraire à ce qu'il avait avancé, aurait écrit à ce sujet au père Bento da Fonseca, et, convaincu par les raisons que
(1)
Nos
2 1 5 3 et 2 1 5 4 .
le père lui exposa dans sa réponse, il les