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qui est par les deux degrés de latitude septentrionale. Celle perte nous resserre considérablement
de ce côté-là et
nous
porte Un très grand préjudice. «Il
est vray que si la colonie de Cayenne s'augmentoit
en
hommes libres et en esclaves, c o m m e celles de la Martinique
il seroit aisé de remettre les Portugais rentrer dans les anciennes bornes qui les
à la sépa-
et de Saint-Domingue,
raison raient
et de les faire de nos terres. »
Ce
ne sont certes pas là des considérations
en faveur
du
Brésil. Quant à la seconde citation de M i l h a u , D a Silva ne s'est pas aperçu en la faisant qu'elle dénonce le profit incorrect que les Portugais veulent retirer de la bévue ou du calcul de certains cartographes, c o m m e Fritz ou P i m e n t e l , qui plaçaient une haie de Vincent Pinson à l'Oyapoc du cap d'Orange.
e
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TITRE
DU BRÉSIL.
Dictionnaire
encore une citation qui se tourne
de L a . Martinière. contra producentem.
—
Voici
Il en res
sort, en effet, que L a Martinière admet l'existence de deux ri vières à peu près homonymes : l'une qu'il n o m m e «se
et qui
décharge dans la mer près du cap d ' O r a n g e » , l'autre qu'il
appelle ce
Yapoco
lapoco
et qui f o r m e , avec le cap de N o r d , la limite de
qui a été cédé aux Portugais. Qu'on en j u g e par le texte
m ê m e , page 3 7 8 , article
Guiane
: «Tout
ce qui est au midi du
Cap du Nord, jusqu'à la source de la rivière d'Iapoco a été cédé aux Portugais et a été annexé au B r é s i l . » C'est dans ces condi tions que Da Silva s'écrie : « O n n'avait pas encore découvert le Japoc du cap du Nord. » Au
reste, La Martinière est très précis, —
contre-épreuve, —
et cela est une
en ce qui concerne les limites nord
du