-•->•*( 336 )*<-• La
chose était v r a i e , quand
La Barre l'énonçait en 1 6 6 6 .
Mais depuis lors les Anglais avaient restitué aux Hollandais la colonie de Suriname par le traité
de Bréda de 1 G 6 7 .
Gela
n'empêche pas C o r n e i l l e , 41 ans après, de recopier le passage, de confiance. L e défenseur de la cause brésilienne voit dans ce Dictionnaire une sanction d'autant plus remarquable qu'il est contredit par
Mercure
et le
1697,
deux autres recueils : le
galant
Mercure
historique de
de 1 7 0 6 . Nous n'apercevons
pas
comment une affirmation peut être sanctionnée par deux con tradictions.
32
e
TITRE
DU
BRÉSIL.
Mémoire
de Du Cunha.
Après avoir
soutenu sans le prouver que le traité de 1700 avait désigné la rivière du méthode,
cap d ' O r a n g e , le publiciste brésilien, invoque ici sa prétendue
démonstration
fidèle
à sa
antérieure
rivière Vincent Pinson signifiaient, dans le m é m o i r e de Da Cunha. rivière du cap d'Orange. Cette pour en déduire que les mots
déduction est d'autant moins admissible, qu'en l'espèce, l'appel lation de
rivière
l i n c e u l Pinson
apparaît seule, sans que
l'Oyapoc
soit n o m m é .
33
e
Bristol,
TITRE
DU
BRÉSIL.
en 1712. -
Mémoire
portugais
remis à l'évêque de
Même argumentation, m ê m e réponse. Da
Silva considère comme constaté, sous le titre précédent, ce qui y a été simplement affirmé. Il convient en outre de faire remarquer que le passage du mémoire
cité précise,
par
voie descriptive, où étaient
les
terres du cap de Nord en l i t i g e , quand il énonce que les "Por tugais ont démoli les forts qu'ils y avaient n'étaient
b â t i s » . Ces forts
pas construits au cap d'Orange. Ils étaient situés :