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situation qu'on prétend que Louis XIV
a b é n é v o l e m e n t aban
donné les deux tiers de la Guyane, Les Portugais ont fait, dit Brochado, tout ce que Rouillé a v o u l u ; Rouillé a-t-iï pu v o u loir reculer jusqu'au cap d ' O r a n g e , alors que le différend ne portait que sur les environs de l'Amazone?
27e
TITRE
DU B R É S I L .
Traité
de 1701.
— L e m é m o i r e français
(p.
48-52)
a expliqué le sens de l'article 6 du traité de
On
y trouvera la réponse à ce que dit Da Silva.
1701.
e
Après avoir a l l é g u é , sous le titre 2 5 , que la rivière du cap d'Orange avait, été la limite fixée par le traité de 1 7 0 0 , teur
lire maintenant
de cette assertion
quence que le traité de 1 7 0 1 frontière
sans base la consé
a établi la m ê m e rivière c o m m e
définitive.
Pour lui, l'expression
rivière
l'au
des Amazones
Terres
du cap de Nord
confinant
à la
doit être traduite par « T e r r e s de la Guyane
à l'est de G a y e n n e » . Il en
voit la preuve dans le fait
que.
tandis que les pouvoirs de Bouille ne visaient que des « T e r r e s situées aux environs de la rivière des A m a z o n e s » , le traité de 1700
a substitué à cette désignation celle de « T e r r e s
situées
entre Gayenne et la rivière des A m a z o n e s » . Il y a une réponse toute simple et irréfutable à lui opposer: un plénipotentiaire est lié par les pouvoirs qui lui ont été conférés; par conséquent, la teneur de ceux qu'avait reçus Bouille donne l'interprétation exacte des termes du traité, alors surtout que les conditions en ont été dictées par le représentant de la France. Da
Silva nous dit
que
sa douleur augmente
(sic),
quand il
voit M. de Butenval répéter cette inexactitude que, par le traité de
1 7 0 . 1 , Louis XIV
a abandonné toute prétention sur la rive
droite de l'Amazone. Nous le regrettons pour l'auteur; mais