Réponse du gouvernement de la république française au mémoire des Etats-Unis du Brésil.

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(

Roy, mon

330 ) • * * -

m a î t r e , s'étendaient jusqu'à la

rivière Pinson que

nous appelons Ouyaproque.. » Les mots ment

une

rivière

du cap d'Orange

addition

sont purement

à l ' o r i g i n a l , lequel

et simple­

se trouve, non

au

Ministère de la m a r i n e , mais aux Archives nationales. Les Archives coloniales (fraction des Archives de la marine 14

passée au Ministère des colonies) renferment, dans la série G , e

vol. I I ( G u y a n e française,

Correspondance g é n é r a l e , 1 6 8 5 -

1 6 9 1 ) , la copie de la lettre de F e r r o l l e s aux folios

44-45.

La

réponse du commandant du fort portugais de Saint-Antoine y est exactement conforme au texte de la page 1 5 7 d e s annexes au M é m o i r e français. Nous avons déjà trop complètement élucidé la question pour avoir besoin de nous étendre encore à ce sujet, L e texte au­ thentique

nous donne absolument raison. Le commandant du

fort portugais de l'Araguary est au bord d'une rivière qui sert de limite et dont il défend l ' e n t r é e ; c'est donc à cette rivière que s'appliquent les noms de Vincent Pinson et d'Oyapoc em­ ployés par lui. Il reste une observation à présenter. Santarem était incon­ testablement libre de faire ses extraits c o m m e il l'entendait, tant qu'il les gardait pour lui. Mais autre chose était de les publier. O r voici ce que nous lisons dans Da Silva : " Le vénérable investi­ gateur » , nous dit-il, « a fait un extrait de ce document et a eu l'obligeance de m e le communiquer en juillet 1 8 5 2 , à condi­ tion que j e n'en ferais aucun usage pendant sa vie (1) " Cette réserve était bien de nature à éveiller la circonspection de l'au­ teur brésilien. On s'explique difficilement que, dans ces cir-

( 1 )

Voir l'ouvrage de Da Silva, n° 1954.


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