-*-».( 325 )<->• l o n g u e u r , doux petites habitations ne suffisent pas pour occuper tout ce rivage et encore moins toute la r i v i è r e , d'autant plus que nous habitons plus près qu'eux du cap N o r d . » D'autre part, comprend-on
ce
capitaine
du fort du D e s -
tierro q u i , avec 3o hommes, régissait, d'après notre adversaire, des contrées sans limites! La pensée qu'on attribue à Pagan est d'ailleurs réfutée par la dédicace de son livre au cardinal
Ma-
zarin. Le narrateur considère si peu les régions de l'Amazone c o m m e appartenant au Portugal, qu'il propose au Roi de France d'y établir cinq colonies à l'embouchure du
fleuve,
pour en
défendre le passage.
11°
l'isle
TITRE
Voyage
DU B R É S I L . —
de Cayenne
synonymie de
par B i e t . cap de Nord
— et
de la France
équinoxiale
en
On veut toujours démontrer la
Guyane.
Et que voyons-nous dans
l'ouvrage invoqué? B i e t , dans le titre de son l i v r e , place la France équinoxiale en l'isle de Cayenne. Dans sa préface, et en divers endroits, il nous parle de cette partie de l'Amérique m é ridionale, appelée cap de N o r d , eu l'isle de
Cayenne. Tout
cela prouve simplement deux choses : d'abord la confusion qui régnait dans l'emploi du nom de cap de Nord et ensuite que le nom d'île de Cayenne servait quelquefois à désigner le vaste ensemble territorial entouré par l'Orénoque, l'Amazone et les affluents de ce dernier
12
e
TITRE
par La B a r r e .
DU B R É S I L .
fleuve.
—
Description
de la France
équinoxiale
— Nous nous sommes déjà occupés de ce livre ;
nous n'avons donc plus à insister. Rappelons seulement qu'on veut faire dire à l'auteur de cet ouvrage que la Guyane fran çaise commençait à la rivière du cap d'Orange et que la partie