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toujours d'un des actes se rattachant à la donation de Bento Maciel Parente. Fût-il probant, il se confondrait en tout cas avec le premier titre, puisqu'il ne fait, on l'avoue, que r e p r o duire les lettres royales de
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e
TITRE
DU BRÉSIL.
1637.
Lettres
patentes
de Louis
XIV de 1601. -
Ces lettres patentes constatent que le roi de France a concédé la T e r r e ferme du cap de N o r d , depuis l'Orénoque jusqu'à l'Amazone. On en déduit que ces mots sont synonymes, dans la circonstance, de ceux de Guyane. Mais quand cela serait, en résulte-t-il que la capitainerie du cap de Nord a eu les mêmes limites? Assurément non. L e s quarante lieues montrent bien que le mot cap de N o r d a été pris en 1 6 8 7 par les Portugais dans une autre acception? Y a-t-il là au moins un élément qui marque ce qu'on a entendu en 1 7 1 8 par les terres du cap de Nord? Pas davantage. L'expression a été employée une fois de plus avec une signification nouvelle. Sinon, il faudrait dire que nous avons cédé les terres allant jusqu'à l ' O r é n o q u e ; or, celles que nous avons abandonnées avaient le Vincent Pinson pour limite.
7 " TITRE
DU BRÉSIL.
Lettre
écrite
de Cayenne
en 1 6 5 3 . - -
C'est
un papier sans nom d'auteur qu'on a découvert à la Bibliothèque nationale. On l'exhibe, parce qu'il y est dit que les Portugais n'ont pas si bien
commencé
au
Brésil que nous, " dans notre Cap
de Nord » , et l'on en tire argument en faveur de la synonymie du Cap de Nord et de la Guyane. Ce qui s'y trouve de plus clair, c'est qu'on oppose le Brésil au Cap de N o r d : c'est donc une
objection contre
l'étendue
qu'on voudrait donner
donation de 1 6 8 7 . 21 .
à la