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CHAPITRE
XVII.
LE L I V R E DE D A S I L V A (1).
Dans notre premier Exposé, nous avions à peine n o m m é Da Silva. Ce n'est pas que son livre nous fût inconnu ; nous n'avions pas manqué d'en prendre connaissance. Si nous en
avions
parlé le moins possible, c'est que nous aurions voulu épargner ce surcroît de travail à notre j u g e . Il nous semblait d'ailleurs difficile
d'accepter cet ouvrage comme un
des éléments du
débat. Nous sommes contraints aujourd'hui tion
que
nous nous
étions imposée.
de sortir de l'absten L'auteur
du
adverse avant cru devoir, non seulement faire des à c e l l e composition, niais la rééditer
i n extenso,
Mémoire emprunts
il nous est i m
possible de continuer à la laisser de côté. Nous ne sommes plus libres de négliger ces deux volumes que tout d'abord nous avions considérés comme
une
œuvre
individuelle
d'intérêt
secondaire. Force nous est de demander à l'arbitre de nous suivre dans cette étude à laquelle nous ne pouvons nous sous traire. Nous essaierons du moins de ne pas tomber dans des redites et, ne nous arrêtant
qu'aux endroits où se trouvera
quelque argument nouveau ou spécieux, nous nous en rappor terons, pour le reste, à nos démonstrations antérieures. Pour justifier la réimpression de ce l i v r e , on nous assure
(1)
L'Oyapoc
Lahure,
1899.
et l'Amazone, par Joaquim Gaetano Da Silva, 2 vol. in-8°, P a r i s ,