—w(311)•**à un point
do la vivo gauche du Rio Branco en
conservant
le parallélisme des deux angles formés par les lignes qui repré sentent les deux directions
générales du cours
guyanais de
l'Amazone. Ceci établi, la frontière que nous revendiquons comme l i mite intérieure ne peut être celle qu'on présente c o m m e récla mée par la France, puisque non seulement nous la
position
de la
prétendue
contestons
source de l'Araguary adoptée
comme point de départ, mais encore parce que l'on ne peut voir dans la limite qui nous est attribuée qu'une interprétation imaginaire avant
pour but de rendre incompatibles les reven
dications de la France
avec le texte de l'article 2 du traité
d'arbitrage.
En
effet, si l'on
a omis, dans ce tracé
de
la
démarcation
intérieure, de reproduire l'un des deux angles
formés par le cours guyanais de l'Amazone, pour ne conserver que celui qui est déterminé par la ligne de 896
kilomètres
jalonnée entre la pointe du Furo de Arrayollos et la pointe Nord du confluent du Rio N e g r o , c'est afin de pouvoir faire remonter cette démarcation aussi haut que possible vers les montagnes de T u m u c - H u m a c , dans la double intention de main tenir d'anciennes prétentions portugaises et brésiliennes et de faire m o r d r e en m ê m e temps la
soi-disant limite réclamée
par la France sur les territoires des Guyanes hollandaise et anglaise. Mais, si la ligne de 896 kilomètres est parallèle à l'un des angles formés par le cours guyanais de l ' A m a z o n e , elle n'est pas assez longue pour atteindre la rive gauche du Rio Branco, de sorte que l'on a été obligé d'emprunter les con tours du cours extraguyanais de l'Amazone sur un espace de 167 kilomètres ( e n ligne droite) pour pouvoir gagner la rive gauche de cette rivière. C'est sur le parcours de ce supplément