(306)•<»• tugaise) constate
que : «. . . .Ses limites furent fixées
traité d'Utrecht; elle s'étend
par le
depuis la rivière des Amazones
jusqu'aux environs du Cap de N o r d . »
Celle xviii
e
revue
siècle
des
serait
principales
autorités
i n c o m p l è t e , si
géographiques du
nous
ne jetions un
coup
d'œil rapide sur la cartographie de cette é p o q u e . Déjà à la fin de
la troisième partie
de notre premier
mémoire,
nous
avons parlé de La C o n d a m i n e , des cartes de Delisle, de d'Anville, de M e n t e l l e , de Jefferys, de Gibson, de Thompson et de Hartsinck,
ainsi
concernant
que
le traité
des
cartes
de 1750
espagnoles ou
portugaises
et les limites de l'évêché de
Para. Mais ces géographes n'ont pas été les seuls à interpréter en notre faveur l'article du traité d'Utrecht. C'est ainsi que 1 allas de
Giudeville
de
1 7 1 9 i n d i q u e , aux environs du 2
un
peu au
nord
du
cap
de N o r d ,
la
baie
de
e
degré, Vincent
Pinson. Quant à la frontière entre les possessions portugaises et les possessions françaises, il la trace à partir de la baie de Vincent Pinson et la prolonge vers l'Est à peu près à la hauteur du
cr
1
degré de
latitude
Nord.
C'est
ainsi
encore
que
l'atlas de Sanson ( 1 7 3 9 ) fait de la ligne de partage des eaux entre l'Amazone et l'Araguary la frontière des deux colonies. C'est ainsi que la Carte dication intéressante
équinoxiale
de
1763
donne cette
in
: « Carte de la Guyane comprise entre
le Maroni et le cap de N o r d . » En outre, la haie de Vincent Pinson y est indiquée au environ
nord
immédiat du
2 degrés. D'autres cartes
pourraient
cap N o r d
par
être mention
nées également c o m m e étant en notre faveur : telle la carte de Bellin ( 1 7 6 3 ) ,
qui p l a c e exactement à 2 degrés la baie de