—•*+•(303)••*— Expilly est un des premiers géographes qui se soient occupés des limites intérieures, sans leur donner, d'ailleurs, l'ampleur que réclament les traités. La Méthode pour étudier la g é o g r a p h i e , par l'abbé Langlet du Fresnoy, Paris, 1 7 6 8 ,
1 0 vol. i n - 8 ° , s'exprime (t. V I I I ,
p. 4 5 5 ) dans les ternies suivants : « L a Guiane française est aujourd'hui bornée à l'Ouest par la rivière de M a r o n i , qui la sépare de la Guyane hollandaise; et du côté de l'Est, elle s'étend, suivant le traité d'Utrecht, jusqu'à la rivière d'Oyapoco ou de Vincent P i n ç o n , proche le Gap de N o r d , que mal à propos on a voulu confondre avec la grande rivière d'Oyapoco, dont le cours appartient à la France et dans laquelle Vincent Pinçon n'a jamais é t é , son embouchure
étant éloignée du Gap de
Nord de plus de cinquante lieues. 11 Vient ensuite : « T h e natural and civil history of the French dominions in North and S o u t h - A m e r i c a , by T . Jefferys, g e o grapher to His M a j e s t y » , L o n d o n , 1 7 6 1 , in-folio. (L'histoire naturelle et civile des possessions de la France dans les A m é riques du Nord et du S u d , par T . Jefferys, géographe de Sa Majesté, L o n d r e s , 1 7 6 1 ,
in-folio.)
Dans la deuxième partie, pages 193 et suivantes, l'auteur, à la suite
de nombreux
écrivains français, parle
des e m p i è
tements constants des Portugais. Revenant à la description du pays, il dit à l'article des rivières : « L e s rivières les plus consi dérables du Gouvernement de Cayenne : Sans préjudice des droits que les Français ont sur la rivière des Amazones, nous ne parlerons ici que des rivières à l'Est du Cap N o r d . La p r e mière et la plus rapprochée est appelée la rivière de « M a n i a « cari » ou « du Cap » ...» Ce livre du géographe du Roi d ' A n g l e t e r r e , fait, comme on