— « . ( 2 9 7 ) . « —
publié en 1 7 2 2 ) . —
Il n o m m e l'Oyapoc tout contre la baie
de Vincent Pinson (1), tandis qu'il place beaucoup plus au nord le Rio de Canoas, c'est-à-dire la rivière du cap d'Orange. Ces
autorités
contrebalancent
singulièrement l'opinion de
P i m e n t e l , le seul, avec F r i t z , qui ait mis le Vincent Pinson à l'Oyapoc du cap d'Orange. Les ouvrages que nous venons d'énumérer sont tous anté rieurs au traité d'Utrecht. Arrivés l à , nous nous sommes posé la question de savoir si nous devions clore notre revue
des
livres et des cartes. En effet, les documents postérieurs n'ont plus la m ê m e autorité et m ê m e quelquefois n'en
ont pas
du
tout. On a vu, par la lecture de nos m é m o i r e s , combien la ques tion est devenue complexe et a été e m b r o u i l l é e , bien qu'elle n'ait jamais été douteuse. Il faut,
pour la connaître, l'avoir
étudiée à fond en remontant aux sources et on ne peut le faire que si l'on est mis à m ê m e d'interroger les textes diplomatiques. C'est une étude que la plupart des géographes ne pouvaient pas faire, et ils ne l'ont m ê m e point tentée. Leurs interpréta tions ne sont donc pas, le plus souvent, d'un poids bien décisif. Beaucoup ne se sont m ê m e pas doutés qu'il y eût une question et ont placé la frontière là o ù , en fait, s'était arrêtée l'occupation effective de l'un ou l'autre des deux États intéressés.
D'autres
ont bien eu la notion ou le sentiment de la difficulté, mais ils l'ont résolue superficiellement, au hasard ou avec des lumières insuffisantes.
Quelques-uns
même
ont peut-être
essayé
de
préparer des arguments à la cause qu'ils désiraient servir. C'est surtout pendant les périodes où le litige a sommeillé que la
(l)
Voyage de F. Coréal aux Indes
occidentales.