—^(246)
n'est pas bien au courant
—
des explorations qui furent
faites
dans cette r é g i o n , car il dit : « C e t t e côte fut visitée une fois ou deux lorsque les Indes furent découvertes et depuis personne n'y est r e v e n u . » L e reste des observations faites dans notre Exposé subsiste, et après ce que nous venons de dire il ne faut pas s'étonner que l'embouchure ait été déplacée.
5. L a carte de Nicolas Desliens de 1541 n'avait pas encore été reproduite. On ne nous dit pas si elle a été agrandie ou si elle est de la taille de l'original; nous penchons pour la p r e m i è r e de ces hypothèses,
le planisphère de ce cartographe
normand que nous connaissons étant de petite échelle. Nous rencontrons sur cette t a b l e , qui est bien de
1541
et
non pas de 1543 c o m m e on nous le dit, un certain nombre de noms de provinces sur
le cours inférieur de l ' A m a z o n e , fait
que nous n'avions pas encore constaté, que nous retrouverons sur la carte de D . H o m e m de 1 5 5 8 ( n ° 11 de l'Atlas brésilien) et qui prouve que l'embouchure du fleuve des Amazones avait été remontée sur une assez grande longueur, avant la descente et la découverte du fleuve depuis sa source par
Orellana en
1542. Quant à la nomenclature c ô t i è r e , elle n'est traduite
en français, car elle garde les
mots
qu'en partie aldea, H a n a ,
aves, etc. Elle nous est favorable. Desliens m e t à sa vraie place le rio Vincent Pinson.
6 et 7. Nous avons analysé en détail la carte de Séb. Cabot ( p . 2 6 1 ) et nous avons donné d'après Alonzo de Chaves des