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qui est située sur la rive septentrionale de l'Amazone. H semble, si nous suivons ses légendes, que son Rio de la Barca corres ponde à l'Oyapoc du cap d'Orange. Il est le premier aussi à nous donner l'exemple de nomenclatures empruntées à des documents différents et placées à la suite l'une de l'autre. 2 . La carte anonyme de Turin a été trop soigneusement examinée clans notre Exposé géographique pour que nous trou vions rien à y ajouter. Elle confond le Maranhâo avec l'Ama zone et place toute la nomenclature qui suit cette dernière auprès du Maranhâo. Quand elle arrive à l'équateur, elle ne donne plus rien de reconnaissable. Il s'ensuit que toute la côte qui nous intéresse est placée au-dessous de l'équateur. C'est le plus ancien des documents connus qui renferme le nom de Vicetianes. 3. Nous avons indiqué(1)ce qu'il y avait à tirer pour nous de la carte de Vesconte de Maiollo de 1 5 2 7 . L'équateur est placé beaucoup trop haut; il s'ensuit que toute la côte de Guyane est au-dessous au lieu d'être au-dessus, et si l'Ama zone n'est pas confondue avec le Maranhâo, dont on voit l'es tuaire, ce dernier en est du moins beaucoup trop rapproché. C'est sans doute pour cela que Vesconte met le Rio Fresco au delà du Maranhâo. Il faut reconnaître que Vesconte place le rio Vicentianes dans une position qui nous est défavorable, beaucoup trop près du rio Dulce, si bien qu'on peut le prendre pour l'Oyapoc, mais
(1) Mémoire
français, pages 252 et suivantes.