—r**-(242)++— au débat; d'autres, c o m m e celles qui donnent les deux A m é riques, m ê m e l ' A m é r i q u e méridionale seule, à plus forte rai son le globe en deux hémisphères, sont peu probantes, parce qu'elles sont trop petites d'échelle. A ce p r o p o s , nous r e g r e t tons que le Brésil n'ait pas j u g é nécessaire de faire connaître si les reproductions sont réduites ou si elles ont la grandeur de l'original. Considérées dans leur e n s e m b l e , ces planches
montrent,
m ê m e aux yeux les plus prévenus, la continuité de la tradition géographique pendant deux siècles sur le point qui nous inté resse. En dépit des erreurs de lecture et des modifications apportées par une meilleure et plus complète connaissance des localités grâce à des levés opérés à plus grande échelle,
mal-
gré les changements de noms apportés par des cartographes appartenant à des écoles diverses et souvent contraires, la tra dition se perpétue.
1. L a carte n° 1 est celle de Juan de la Cosa. On sait que ce pilote, compagnon de Christophe C o l o m b , a réuni sur cette m a p p e m o n d e tous les renseignements qu'il possédait et qui résultaient non seulement de ses propres observations, mais aussi de celles qu'il avait pu recueillir c o m m e directeur de l'Ecole des pilotes établie à Séville. L e s résultats du voyage de découvertes accompli par Vincent Pinson lui furent
commu
niqués et il s'empressa de les faire figurer sur sa carte datée de
1500,
la plus ancienne qu'on possède sur les découvertes
qui venaient d'être faites du continent américain. Elle r e p r é sente exactement ce qu'on savait du Nouveau Monde à l'époque où elle fut dressée; en raison de la situation de son auteur, on peut la considérer c o m m e un document officiel.