-—**.(240)•**-
cien cap Santo-Ambrosio donné au cap Cassiporé, alors que la terre de Santo-Ambrosio était située plus au S u d , vers Counami. La carte n° 2 reproduit, d'après C o u d r e a u , les sources de l'Essequibo. Elle a pour but d'expliquer une variante atténuée de la
revendication dont on nous attribue la pensée.
Nous
n'avons point à nous y arrêter. L a carte n° 3 , contre laquelle nous formulons les mêmes protestations que contre la carte n° 1 , est consacrée, soi-disant, à la reproduction des lignes frontières résultant des différents traités. En parlant, plus haut, de ces différents actes, nous avons déjà indiqué combien peu
fidèle
était cette
traduction
cartographique. Nous avons montré qu'au lieu d'aller se heurter au territoire hollandais, la limite projetée en 1 7 9 7 devait cer tainement se prolonger à travers le territoire contesté. Nous avons prouvé également combien était encore moins acceptable la frontière qu'on prétend déduire des traités de Badajoz, de Madrid et d'Amiens, combien il était contraire à toute probabi lité d'admettre que les Pays-Bas et la G r a n d e - B r e t a g n e , par ties contractantes à A m i e n s , avaient entendu céder au Portugal une grande partie de leurs possessions guyanaises, ce q u ' i m plique nécessairement le tracé brésilien ( l i g n e pointillée j a u n e ) . La ligne droite, dont on a parlé alors, était conçue c o m m e une ligne q u i , prolongeant vers l'Ouest l'Araguary inférieur, aurait été aboutir vers le confluent du Bio N e g r o et du Rio Branco. Les neuf autres pièces ne faisant que répéter en double ( e t parfois m ê m e en triple, pour du Val et pour le P è r e F r i t z ) des cartes qui figurent déjà plusieurs fois dans l'atlas brésilien, nous réservons les critiques qu'elles comportent pour l'étude
que
nous allons faire de cet atlas. Nous ferons seulement observer