Réponse du gouvernement de la république française au mémoire des Etats-Unis du Brésil.

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- ( 9) L'article 2 , concernant

le (racé de la limite intérieure, a

inspiré à nos contradicteurs

diverses appréciations qui com­

mandent de notre part des explications ou des rectifications. On a vu clans le mémoire brésilien et clans la première carte qui y est jointe la traduction inacceptable que le Brésil a faite de notre définition quant à cette limite. Nous discuterons ulté­ rieurement cette traduction contre laquelle nous protestons dès à présent. Nous voulons pour le moment (et ce sera déjà une réfutation

anticipée) relever les circonstances énumérées

par

l'article 2 pour servir de repères au tracé de la frontière inté­ rieure, telle que nous la comprenons. Suivant l'article 2 , nous revendiquons “la ligne qui, partant de la source principale du bras principal de l'Araguary, con­ tinue par l'ouest

parallèlement à la

rivière des Amazones,

jusqu'à la rencontre de la rive gauche du Rio Branco, et suit cette rive jusqu'à la rencontre du parallèle qui passe par le point extrême des montagnes de A c a r a y ” . Le mémoire brésilien semble nous contester

le droit de

réclamer comme frontière une ligne parallèle à l'Amazone

(1)

.

Il objecte que cette ligne n'a été établie dans aucun traité et n'a été formulée officiellement qu'en 1 8 5 6 . “On ignore jusqu'à présent, y dit-on, quels sont les titres de l a France à cette p r é ­ tention.” Puisqu'on demande nos raisons, nous allons les taire connaître. Nous croyons qu'en

proposant

une

parallèle,

nous

nous

sommes exactement inspirés de l'esprit des stipulations de 1713 et nous avons fidèlement interprété le mot bord qu'elles ont employé. Ce n'est que le bord occidental qui a été cédé à

(|)

Mémoire brésilien, page 2 9 .


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