--.*•(232)•**-rien p r o u v é , puisque son é t y m o l o g i e désigne un cap et non une rivière et q u e , d'autre part, le cap d'Orange ne s'est jamais appelé Y a p o c . Il s'avise alors qu'une carte de Dudley et deux auteurs modernes ont accolé au n o m du cap d'Orange celui de
Wiapogo
ou W i a p o c o . Sa preuve est faite désormais
nous d i t - i l , sans hésitation un
titre
admirable
en
et,
: « l ' é t y m o l o g i e de Y a p o c devient faveur
de
l'interprétation
brési
lienne». Il mot
suffit, pour ruiner cette thèse, de faire observer que le
longue pointe
est un n o m générique qui pourrait être attribué
plus ou moins à tous les caps et de préférence au cap de Nord qui avait été primitivement la pointe la plus remarquée de toute la côte, à telles enseignes qu'il avait un m o m e n t servi à •dénommer le pays. Toutes les explications proposées
aboutissant d'ailleurs à
un terme g é n é r i q u e et confirmant par conséquent notre manière de
voir, nous aurions pu nous désintéresser
philologique. Mais la partie
de ce p r o b l è m e
adverse ayant produit au
débat
l'ouvrage de Da Silva où la question p h i l o l o g i q u e est soulevée, nous avons cru devoir consigner ici le résumé de nos recherches et la conclusion à laquelle elles nous ont amenés.
Les
caractères que nous avons fait ressortir à l'occasion des
cours d'eau ci-dessus décrits rendront
facilement intelligible
l'analyse étymologique du m o t . Il se compose de deux parties juxtaposées dont l'une exprime l'idée d'eau, et l'autre, celle d'écoulement. On sait que dans les langues agglutinatives chaque idée est rattachée à un son, et que c'est par la juxtaposition des sons que l'on obtient les modalités de la pensée. L'idée d'eau est exprimée par un son assez c o m p l i q u é , que