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fondaient avec le cap d'Orange. C'est à quoi tend la partie ad verse. Mais nous avons établi (pages 2 8 8 - 2 8 9 de notre M é m o i r e ) , que toute incertitude de position entre le cap de Nord et le cap d'Orange cessa à partir des explorations accomplies dans les e
premières années du XVII siècle. Nous jugeons inutile de r e v e nir sur une démonstration, que confirmerait amplement d'ail leurs l'examen des cartes
du
e
XVII
siècle insérées
en
grand
nombre clans les publications des deux parties. L'argumentation contraire paraît, du reste, en plusieurs pas sages, singulièrement débile. Que p r o u v e n t , par e x e m p l e , les raisonnements tirés (pages 5 5 , 1 7 1 du M é m o i r e brésilien) des incertitudes qui ont régné sur les longitudes et latitudes de Madagascar, ou de celles qu'on trouve encore dans les cartes de Sanson en 1 6 5 8 sur les positions de Marseille et de T o u l o n ? Si
Sanson et ses contemporains attribuaient une configuration
erronée aux côtes de P r o v e n c e , c'est que le travail de la méri dienne de la France entrepris par le premier Cassini n'était pas achevé. Quand il fut t e r m i n é , on eut la carte de l'Académie des Sciences, en 1 6 8 2 ,
qui donna le tracé exact.
11 en fut de m ê m e pour les côtes de Guyane. Avant les r e connaissances précises qui furent opérées de 1 5 9 6 les
à 1620
par
Anglais, les Hollandais et les Français, on a pu confondre
souvent les caps de Nord et d'Orange. Après ces levés, il n'y eut plus que certaines
cartes arriérées qui commirent
cette
confusion. C'est ce que montre fort clairement Jean de L a e t ,
Nouveau
en 1 6 2 5 , dans la première édition de son l i v r e , le
Mourir,
etc. " Les contrées, dit-il, qui se trouvent
de Para,
sont imparfaitement
au
nord
connues pour l'intérieur,
mais
pour la côte et les rivières, elles ont été extrêmement éclair-