(172) ancien député,
est non
seulement railleur des chapitres
de
l'histoire, de la presse, des beaux-arts et de la plus grande partie du chapitre de l'anthropologie; mais, par les recherches d'érudition
auxquelles il s'est consacré,
par
les
nombreuses
notes qu'il a rédigées et par la correction qu'il a faite à plu sieurs reprises des épreuves, il a une très grande part dans la composition de tout le travail (1).» Dans la préface de la seconde édition,
nous
sommes
avertis,
par
surcroît,
que
S. M. Dom Pedro II a communiqué « d e s notes rectificatives et des documents
complémentaires sur la g é o g r a p h i e » et
que
«l'impression des deux éditions a été faite aux frais du Syn dicat de l'exposition brésilienne à l'Exposition de Nous ne sommés donc pas en
1889
présence de l'opinion
(2)».
d'un
savant français, d'ailleurs sans caractère officiel; nous avons en face de nous une tactique qui dressait dès lors ses batteries. En s o m m e , c'est le Brésil qui cite le Brésil. Si notre contradicteur tient tant à ce que la partie située au nord de Mapa ait été neutralisée en 1 8 6 1 , c'est qu'il voudrait faire croire que le reste du territoire contesté était dans une si tuation
différente et que le Brésil en avait conservé la posses
sion légitime, malgré le différend relatif aux limites. Or, cela est. en contradiction avec la correspondance échangée en 1 8 4 1 et aussi avec la convention de
1817.
Aux termes de l'article premier de ce dernier
arrangement,
le Portugal a trois mois pour remettre à la France la partie de la Guyane qui s'étend jusqu'à l'Oyapoc, entre le quatrième cl le cinquième degré de latitude. La prétention portugaise n'al-
(1) Le Brésil,
Paris, 1 8 8 9 , préface de la première édition.
(2) Ibid., préface de la deuxième édition.