- ( 161) Si nous nous étendons sur ce p o i n t , c'est q u e nous sommes frappés de la faveur particulière q u e le Brésil t é m o i g n e aux clauses du projet de traité d e 1 7 9 7 , veut garder d e l e désavouer. D é j à ,
malgré
l'apparence qu'il
après l'annulation
de ce
traité par la F r a n c e , l e Portugal avait agi et fait agir très i n stamment p o u r nous le faire accepter. Dans les pourparlers de 1 8 5 6 , le B r é s i l , à son tour, avait repris ce projet de 1 7 9 7 et il nous avait offert la limite du Carsevenne. Faut-il voir dans son attitude actuelle l'intention de r e n o u v e l e r ces offres? Nous n'en savons rien et nous nous bornons à r a p p e l e r que ce traité de 1 7 9 7 fut bien vite rejeté par le G o u v e r n e m e n t français mieux renseigné, et qu'à la différence des autres, il n'est jamais entré en v i g u e u r . On nous dit q u e ces autres actes n'ont eu qu'une existence éphémère
et
q u e les articles
Portugal n'était
pas
du
représenté
Congrès
et auquel
d ' A m i e n s , où l e il n'a jamais
fait
acte d'accession, ne pouvaient être obligatoires p o u r cette Puis sance. L e m o t d'existence é p h é m è r e n'est juste q u e p o u r les dispo sitions primitives du traité de M a d r i d concernant l e Carapanatuba. Ce traité livrait à la France l'embouchure de l ' A m a z o n e e t , en compensation, accordait
aux
Portugais- presque
tout
le
bassin et les principaux affluents du fleuve. C'était une solu tion toute différente et absolument étrangère aux dispositions de 1 7 1 З .
Mais elle n'a fait q u e paraître et disparaître, l'acte
international
où il avait un
instant
figuré n'ayant
pas
été
ratifié. Il en est tout autrement
des autres accords de 1 8 0 1 et de
1 8 0 2 . Ces accords ont une g r a n d e p o r t é e par la réitération de la préférence qu'ils ont donnée à l ' A r a g u a r y . A deux reprises, à CONTESTÉ
BRÉSILIEN;
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