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comme gouverneur de la Guyane
le 15 décembre 1781. Il
ne fit que se conformer aux ordres du roi que nous avons rap portés et qui n'étaient eux-mêmes que la suite des ordres déjà donnés en 1776. En ce qui regarde les instructions que l ' i n g é nieur Mentelle reçut du Gouverneur de Cayenne, il convient de compléter la citation du m é m o i r e brésilien, pour les faire apparaître sous leur véritable jour, «Il lui est r e c o m m a n d é , ajoutait
Bessner, de s'écarter le moins possible de la ligne
parallèle au cours de l ' A m a z o n e , afin de remplir le plus exac tement possible l'esprit du traité.» L'arbitre peut voir à quel point la France se préoccupait de respecter l'esprit des conventions. Cette préoccupation apparaît jusque dans le mandat qu'on donne à Mentelle d'examiner si les limites ne pourraient branche sud
pas être simplifiées en adoptant la
de l'Araguary, au lieu de la branche n o r d ; on
lui dit d'étudier quel d é d o m m a g e m e n t pourrait, à ce être offert, aux
Portugais. C'était
un
scrupule
sujet,
quelque
peu
exagéré, puisque les deux branches faisaient partie du m ê m e ensemble fluvial. la branche sud nord,
nous
T o u t ceci fait bien voir qu'en
réclamant
de l'Araguary et subsidiairement la branche
restons
fidèles
à la
tradition
constante
de la
France. Nous avons un nouveau t é m o i g n a g e de cette tradition du roi dans le mémoire du 6 juin 1785
pour servir d'instruction
au
sieur baron de Bessner, gouverneur de la Guyane française, et au sieur Lescallier, commissaire de la m a r i n e ,
ordonna
teur en la m ê m e colonie. « L e s limites du côté des Hollandais ne donnent lieu à aucune difficulté; il n'en est pas de m ê m e du côté des P o r t u g a i s » , est-il dit dans ce m é m o i r e .