— (
C'est à tort qu'en
1 5 2 ) -
1 8 5 5 le vicomte de
l'Uruguay,
dont
l'observation est reproduite en note par le M é m o i r e brésilien a soutenu que la carte du traité de 1 7 5 0 est sans autorité en ce qui concerne la Guyane. La question de la intérieure
entre
démarcation
la Guyane française et le Brésil intéressait
l'Espagne en ce qui concerne la partie la plus profonde des territoires intérieurs, celle qui a voisinait le Rio Branco, parce que, là, elle était riveraine des Portugais et de nous. L e plénipoten tiaire brésilien n'était pas plus autorisé à dire que le traité de 1 7 5 0 avait été annulé par un autre de 1 7 6 1 , car, si le fait m a tériel est v r a i , il convient d'ajouter que l'article 25 de l'acte de 1 7 5 0 , celui qui nous par un nouveau 1 1 mars
occupe, fut renouvelé et reproduit
traité d'amitié et de garantie
en date
du
1778.
Il n'y a pas une moindre confusion dans la traduction qu'on nous apporte de l'ordre donné en 1 7 7 6
et 1 7 7 7 par M . de
Sartine, alors ministre de la m a r i n e , d'établir environs du
un poste aux
Vincent Pinson. Le Gouvernement français
décide enfin à faire respecter auquel il attribue
son droit; il
crée un
se
poste
le nom de Vincent Pinson; il y envoie
un
ingénieur avec le titre d'ingénieur gardien des limites. Pour diminuer la portée de cet acte, on nous
dit que le
fleuve
choisi était le Mayacaré e t , pour le prouver, on se réfère à un raisonnement de Da Silva fondé sur une analyse un peu trop approximative de M . de Butenval. M . de Butenval s'est mépris non seulement sur le nom du ministre, mais aussi sur le texte. Quand on a le texte m ê m e , l'analyse ne compte pas. Or, l'on verra tout à l'heure que ce n'est nullement au
(1) Documents, page 2 3 2 , note 1 .