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Nord. Elle dit effectivement et en toutes lettres qu'il
confine
à la rivière des Amazones (1). Notre contradicteur a cru qu'il pouvait, avec plus de succès, invoquer le traité de 1 7 0 3 ,
par lequel le roi D o m P e d r o II.
se détachant de la cause de Louis X I V , avait fait cause c o m mune avec la Grande Alliance. Il prétend que ce traité a garanti au Portugal les terres situées entre l'embouchure
de l'Oyapoc
ou Vincent Pinson et la pointe de Macapa. Si l'on relit l'article dont il s'agit, on verra qu'il n'y est pas du tout question de la pointe de Macapa, et que le mot d'Oyapoc n'y est point p r o noncé. L e traité se borne au
mot de Vincent Pinson qui ne
prêtait pas à l'équivoque : il parle des régions qui sont situées entre les fleuves des Amazones et de Vincent Pinson. Ce
n'est pas la. seule
licence
que
nous ayons à regretter
dans cette traduction. On ne trouve point dans l'original cries terres appelées communément du Cap de Nord appartenantes à
l'Etat de
M a r a n h â o » . Il cite,
nous l'avons démontré(2),
les terres q u i s'étendent j u s q u ' a u promontoire septentrional appelé communément C A P D U N O R D E T Q U I R E G A R D E N T du côté du domaine de l'Etat de Maragnon. C'est le sens précis de cette phrase : «reg i m e s ad promontorium boreale vulgo Caput de Norte pertinentes et ad ditionem Statûs Maranonii spectantes jacentesque inter fluvios A m a z o n i u m et Vincentis P i n s o n i s » . Il ne saurait y avoir de difficulté là-dessus, puisque une traduction
portugaise
mentionnée par nous(3) parle des ferres Nord et qui
(l)
Voir Ibid.,
adjacentes
j o i g n e n t la capitainerie de Maranhâo.
le Mémoire français, chapitre 111.
(2) Mémoire français, page 54. (3)
officielle,
page 55.
déjà
au cap de