Réponse du gouvernement de la république française au mémoire des Etats-Unis du Brésil.

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—м.(120)•**--

Iwaripoco ou Waripoco du cap de Nord que la rivière Viapoco ou W i a p o c o du cap d'Orange. Une

Mémoire anglais sur Britannique et le Vénézuela

indication que nous trouvons dans le

la question

de frontières

entre la Guyane

montre bien que le nom d'Oyapoc était appliqué au premier cours d'eau au nord de l'Amazone. Voici, en effet, la citation que ce m é m o i r e(1)a extraite, nous dit-il, d'un auteur du temps qu'il ne désigne pas autrement (2) : «En quittant le fleuve des Amazones, on entre immédiatement dans la rivière Bayapoco ( W i a p o c o ) en face de l'île de C a r p o r y . » La rivière dont il s'agit ici est forcément une des bran­ ches de l'Araguary, et l'on voit qu'elle était connue sous le nom de

Bayapoco ( W i a p o c o ) , ce qui augmente encore l'homonymie

des deux cours d'eau. Vient enfin, dans l'auteur brésilien, l'expression :

Vincent

Pinson.

rivière

de

C'est ici qu'il a besoin de toutes les ressources de

sa dialectique. Car, en soutenant que cette rivière est l'Oyapoc, il va à l'encontre de toute la cartographie. Pour établir sa d é ­ monstration, il part de ce fait, d'ailleurs incontesté, que le texte du traité provisionnel a été écrit en portugais, et il en déduit que le n o m , d e rivière de Vincent Pinson a, dans ce traité, le m ê m e sens que le Portugal avait l'habitude de donner à c e nom, ce qui fournit l'occasion d'invoquer les lettres patentes d e la réponse du

commandant

1637,

portugais du tort d'Araguary en

1688 et le livre de La Barre.

(1)

Page 6.

(S)

Appendice I , pages 56 et 57. Nous reproduisons ce passage d'après le

Mémoire des Anglais et tel que nous l'y avons trouvé, devant supposer qu'ils l'ont vérifié avec le même soin que nous avons apporté nous-mêmes à vérifier nos ci talions.


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