—(-».(119) ) . « - • L e raisonnement devient irrésistible si, au lieu de choisir un document cartographique isolé, on les examine tous et si on parcourt l'ensemble que
Rouillé
nement
des auteurs et des cartes du xviie siècle,
et les autres négociateurs ont
dû
très
certai
étudier. Qu'ont-ils vu dans ces auteurs et dans ces
caries? Ils ont vu la rivière du cap de Nord appelée Iwaripoco par K e y m i s , Sanson, Yapogue
par
Jean
Awaripako par
Coronelli, Yapoco par Jean M o c q u e t , Guérard,
Awaripoco
par
Langren, Japanaowiny ou
Th.
de
Bry,
Tapanaowinv
par
Blaeuw et par J. de L a e t , lwaripogo et Awaripago par Dudley, Warypoco
par
Roggeveen
et par
Van Keulen,
etc.
A l'in
verse, comment les géographes du xviie siècle nomment-ils la rivière du cap d'Orange? Elle est presque toujours
nommée
Wiapoco ou Viapoco; elle est ainsi désignée par Sanson, par Mannesson-Mallet,
par
Pagan,
par
Coronelli, par
par Delisle. etc. J. de Laet et Blaeuw l'appellent ce qui
est
Wiapogo par
une par
variante
très
Langren,
Roggeveen
et Van
rapprochée.
Wajabego
par
Elle
Kœrius,
Keulen, Yapoco par
Duval,
Wiapoca,
est
appelée
Wayapoco
Lefebvre de la
Barre. De ces données, et par
celui
du
qui
Brésil,
nous sont il
ressort
fournies par notre
Allas
irréfragablement
qu'au
xviie siècle : 1° le nom de la rivière du cap d'Orange n'était pas encore bien fixé, pas plus du reste que celui de la rivière du cap de N o r d ; 2° que c'était très exceptionnellement que les géographes donnaient à la première le nom d'Oyapoc, puisque la carte de F r o g e r est la seule qu'on ait pu invoquer; 3 ° q u e , dès lors, l'inscription de ce mot dans le traité est très loin de désigner exclusivement le cours d'eau du cap d'Orange, et 4° qu'on a pu tout aussi bien vouloir indiquer par là la rivière