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miner une étendue de côtes, à partir du cap de Nord. La déli mitation que le mémoire adverse nous offre c o m m e un résumé er
authentique de l'article 1 , est contredite par ce texte.
Pour
la limite intérieure on va encore plus loin. On reconnaît
que
cette limite n'était pas d é c l a r é e ; “mais elle devait s'entendre par une ligne tracée du fort de Macapa à la source de l'Oyapoc et par la chaîne de partage des eaux depuis cette source jus qu'à celle du M a r o n i ” . Il y a là une pétition de principe qui est à remarquer.
Si l'on veut bien se retourner du côté du
texte, on n'y relèvera pas
un mot concernant
la source de
l'Oyapoc, le Maroni et la ligne de partage des eaux. On y verra au contraire que la limite inférieure était clairement désignée; elle partait “de la situation des forts d'Araguary et de Macapa”. C'étaient les deux points extrêmes où se terminait le territoire neutralisé parfaitement circonscrit, d'autre part, par le cours intérieur de la rivière de Vincent Pinson, sur lequel était bâti le fort d'Araguary, et par celui de l'Amazone, sur lequel était construite la forteresse de Macapa. C'était donc bien de cette position que partait la démarcation, mais pour aller aboutir et finir à la position d'Araguary. Dès lors que la position est donnée comme touchant à ce dernier point situé à une certaine distance de la côté, elle s'y termine nécessairement, elle écarte la possibilité d'un prolongement jusqu'au cap d'Orange. L e Brésil ajoute que la neutralisation ne s'étendait pas aux territoires du bord septentrional
de l'Amazone en amont
Macapa. Nous sommes d'accord avec lui sur
de
ce point. Mais
comment ne s'aperçoit-il pas que cette donnée, admise des deux parts, lui ôte le droit de conclure que Louis X I V ne poussait pas ses prétentions jusqu'au Rio Branco, dont le bassin ne se trouve
pas
“entre
Cayenne
et fa rivière des Amazones” ?