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Ojapoc, niais Oiapoc. Il en rivière d'Oyapoc dite de Vincent
écrit non mule :
est de même de la for
Pinson.
Cette formule er
n'est pas dans l'original; elle ne figure que dans l'article 1 de
la traduction française. Si l'on voulait soutenir qu'en em
ployant cette façon de parler, le traducteur a entendu marquer que le nom principal de la rivière était Oyapoc et que Vincent Pinson n'était qu'une dénomination secondaire, nous pourrions répondre que cela peut beaucoup mieux s'expliquer en ce sens qu'il existait plusieurs rivières d'Oyapoc, dont l'une était dite de
Vincent Pinson pour la distinguer des autres. Mais cette t r a
duction avant été désavouée, il est plus rationnel de n'en pas faire état et de ne l'utiliser que sous réserves. Il est temps d'en arriver à la glose même du traité provi sionnel. L e mémoire brésilien commence par dire que le traité “neutralisait
Nord,
provisoirement une partie des
c'est-à-dire
de la Guyane,
Terres
du cap de
ainsi délimitée (article 1 ) : er
la rive gauche de l'Amazone depuis le fort portugais de Cumau ou
Macapa jusqu'au cap du N o r d , et ensuite “la coste de la
m e r ” depuis le cap du Nord jusqu'à la rivière portugais) ou
d'Oyapoc
d'Ojapoc
(texte
(traduction officielle française) “dite de
Vincent P i n s o n ” . Il faut d'abord observer qu'il n'est question, dans l'article 1er, ni des terres du cap de Nord ni de délimita tion, encore moins de la Guyane. C'est l'article 4 qui règle la délimitation; mais comme il est un peu plus précis et par suite un peu plus gênant, on est allé chercher la définition des limites dans l'article 1er qui s'occupe d'une affaire tout autre, la démolition des forts portugais. Nous ne refusons pas d'ailleurs de relire avec notre contradic teur la première disposition de l'acte de 1700 dont nous sommes loin de méconnaître l'importance et dont nous entendons res-