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Or ces textes, nous les avons reproduits, nous en avons donné l'original et la traduction (1). Nous l'avons fait
spontanément,
parce que ces éléments originaires et principaux du
débat
étaient des documents qui devaient passer sous les yeux de l'arbitre. Nous sommes heureux d'être ainsi allés au-devant des désirs de la partie adverse et nous espérons que ces communi cations complètes et impartiales vont lui donner pleine satis faction. Nous disons qu'elles sont complètes et pourtant nous n'avons pas produit la réponse portugaise au second mémoire français. Or le Brésil la réclame en spécifiant que ce qu'il demande, c'est cette réponse, et non pas un prétendu
troisième m é
2)
moire ( . Nous sommes bien fixés sur la pièce qu'on voudrait; c'est la réplique à notre réplique. Nous ne pouvons malheureusement pas la publier par la raison péremptoire qu'elle n'est pas dans nos archives. Nous ajoutons qu'elle ne peut pas y être, parce qu'elle n'y est jamais entrée, parce q u e , n'ayant jamais été remise à notre ambassadeur,
il n'a jamais pu l'envoyer à sa
Cour. Nous avons déjà indiqué, dans notre premier exposé (3), ce qu'il fallait penser de ce deuxième m é m o i r e portugais. Quand Rouillé pressait la Cour de Lisbonne, on s'excusait en lui disant qu'il fallait du temps pour travailler à une réponse qu'on p r é parait. La façon dont notre ambassadeur rend compte de cette
(1) Voir notre volume de documents, pages 1 à 41. (2)Voir la note du Mémoire brésilien, page 1 4 7 . « L e mémoire dont parlait le vicomte do Uruguay était la réponse du Gouvernement portugais à la réplique de l'Ambassadeur Rouillé; il n'avait pas parlé d'un troisième mémoire.” (3) Mémoire français, page