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autre m o m e n t s ,
( 8 5 ) —
mais au m ê m e moment, que toutes les pièces
échangées en 1 6 9 9 et en 1 7 0 0 existent reliées et cotées dans les archives des Affaires étrangères. Sa dénégation ne s'applique qu'au prétendu mémoire de Paim qui nous aurait été remis en réponse à la réplique de Rouillé et d'où le vicomte de l'Uruguay avait voulu tirer argument en laveur de l'identité du Vincent Pinson et de l'Oyapoc du cap d'Orange. Nous verrons plus loin qu'il était fondé à nier l'existence et en tout cas la valeur du projet préparé par Paim. Mais il songeait si peu à céler les autres mémoires qu'il a, au contraire, fait, apporter solennel lement le volume qui contenait la réponse du Portugal. Si quelqu'un a nié alors, c'est le Brésil seul qui n'a voulu voir dans ce document
authentique q u ' “ u n papier” sans impor
tance (1). Vu l'attitude qu'avait prise alors le représentant officiel du Brésil, nous avions pensé qu'on allait y persévérer, et nous 2
avions pris soin, dans notre premier exposé ( ) , d'établir irréfragablement l'autorité
de cette réponse. Mais il nous a été
donné de constater que ce document décisif n'était plus récusé et même qu'il était cité et invoqué par notre
contradicteur.
Voilà donc au moins une pièce importante du dossier qui est mise désormais hors de contestation, et nous ne pouvons qu'en prendre acte. Craignant peut-être que nous ne produisions pas les m é moires de 1 6 9 8 et de 1 6 9 9 , le Brésil s'est donné
beaucoup
de peine pour démontrer que ces documents devaient exister.
(1) Voir, t. III des Documents brésiliens, le protocole de la dixième séance, pâge 1 8 5 . ( 2 )
Mémoire français, pages 12 à 1 4 .