— 129 —
Adieu, mon c h e r et brave P e r r i n o n , donnez
place dans
votre réfutation à mes explications. Ce n'est pas sans tristesse que je les ai écrites; ces misères de la vie politique r a vivent les chagrins que chacun trouve dans les déceptions de la vie privée, mais il faut s'y résigner avec c o u r a g e ; nous sommes tous destinés à lutter, à souffrir, h e u r e u x avec la satisfaction de notre propre c o n s c i e n c e , de
toutefois, pouvoir
prouver a u x honnêtes gens qu'ils nous doivent leur estime, quoi que puissent faire et dire l'ingratitude et la méchanceté. A vous bien fraternellement, V.
SCHŒLCHER.
9