LE DEY EN EXIL
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cacha pas » qu'il avait fait aux Français tout le mal qu'il avait pu, qu'ils le lui avaient bien rendu. » Il ajouta : « Tout cela est dans l'ordre; les plus petits n'en savent pas autant que les grands. Vous avez été les plus forts, cela devait être ; mais on a bien vu la générosité des Français dans la douceur qu'ils ont mise dans la victoire. » Le gouvernement napolitain accorda à l'ex-dey d'Alger une large hospitalité, lui facilitant l'acquisition d'une villa où le groupe des exilés put être mieux logé que dans les deux étages de l'Hôtel Victoria. Mais Hussein se déplut au bout de quelques mois et obtint d'aller s'installer à Xivourne, après une très courte apparition à Paris. C'est au cours de ce séjour dans la capitale qu'il sollicitait son envoi à Alexandrie d'Italie où il devait mourir en 1828.