Œuvres. Tome deuxième

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poursuivre le glaive vengeur de la justice divine ! j La nature agonise. En vain elle se débat, elle gémit, elle implore, elle se tord désespérée dans les cent bras de| ce Briarée impitoyable. C'est l'oura-; gan î

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Mais le jour se lève. L'étoile du matin s'efface devant ses premiers rayons. La tempête, obéissant à une main invisible, s'est soudain apaisée. «Les nuages que le vent balance mollement, laissent entrevoir l'azur du icieV, et les oiseaux, par des chants' {d'allégresse, fêtent le retour de l'astre du jour et de la brise accoutumée. I La plage est jonchée de débris et de cadavres. Des cris déchirants se font entendre. Scène de deuil que la plume se refuse à dépeindre. Tous les guerriers ont péri, jusqu' au dernier. Comme Moïse, ils ont exhalé leur

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