FEUILLETON DU JOURNAL LE COLONIAL
N° 2
FLEUR DE L'ÂME PAR
LÉON
BELMONT
Pendant le le combat, qui ne du rait pas moins d'une heure, ses parents l'exhortaient et l'encourageaient : « Courage, lui disaient-ils, I courage ! ne faiblis pas! Tu es fils d'un brave guerrier, souviens toi. » Il devait ensuite atteindre de sa flèche un oiseau au vol, puis diriger] une grande pirogue que montaient vingt rameurs. Là tête d'un mansfenil était brisée sur la sienne.] L'oiseau mort, on arrachait le cœur