Œuvres. Tome deuxième

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mer. Quelquefois ils se baignaient, mais le plus souvent, assis sur le sa; ble, ils contemplaient au loin l'horizon j jqui s'empourprait des derniers feux du soleil. j — Ma fille, dit un jour Piumej Blanche à Fleur de l'Ame, cesse tes j promenades ; te voilà grande et forte. Puis s'adressant â Autou : j — Tu es maintenant un homme. Il (faut gagner de l'honneur et devenir un guerrier redouté comme ton père. j Tu subiras les épreuves, selon nos coutumes. —Qu'il en soit fait selon votre volonté, mon père murmurèrent à la fois j les deux jeunes gens.

j

IV j Comme aux jeux olympiques de] l'ancienne Grèce, la réception d'un guerrier était l'occasion d'une fête solennelle chez les Caraïbes. On s'y {préparait de longue main, et tous les jhabitants des carbets avoisinant celui où la réception devait avoir lieu, y


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