DU JOURNAL L'UNION
FEUILLETON
N°
3.
NÉCESSITÉ N'A PAS DE LOI PAR
LEON
BELMONT
(Suite et fin). Comme il était près de onze heures, les dames nous souhaitèrent le bonsoir et nous restâmes, Daph et moi, à causer un brin, puis il me conduisit à ma chambre et nous nous séparâmes. La maison de Daph était vaste, confortable, aménagée avec soin. Elle était bâtie de plain pied, coupée par le milieu d'un large couloir et avait, tout autour, une ample véranda. A droite, c'était la salle à manger, suivie de deux chambres d'amis, dont l'une était occupée par Mme de Cassénéla et l'autre par ses filles. A gauche, se trouvait le salon après lequel il y avait également deux chambres, celle de Mme Lilice et celle de mon ami
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